Souvenez-vous de la sortie de l'Ipad, puis de l'Ipad 2, du 3, du Retina et du Mini. Dans les dernières années, la compétition dans le domaine des tablettes avait forcé Apple a miser sur cette surenchère technologique.
Désormais c'est un retour aux bases dans sa plus récente campagne publicitaire qui répond à la question suivante : quelle est l'expérience qu'on veut faire vivre avec les produits Apple?
Si vous connaissez la marque, vous êtes habitués à ce positionnement stratégique qui fait son succès. Et si vous n'avez jamais été dans un Apple store, je vous conseille vivement d'y aller, même si vous êtes complètement anti-Apple. C'est une expérience de marque des plus intéressantes.
Retour aux bases donc dans ces deux publicités qui mettent en scène non pas le produit, mais la personne qui utilise le produit, et ce que celui-ci apporte dans leur vie. Le premier est un chef d'orchestre, l'autre une rédactrice de guide de voyage. C'est certain, la cible est réduite : les gens qui exercent ces métiers ne courent pas les rues. Mais quand même, c'est beau, bien fait, et surtout, on mise sur la simplicité.
Via Adweek
mardi 27 mai 2014
mardi 20 mai 2014
Première publicité de Coca-Cola faite de vidéos d'internautes
Première chez Coca-Cola : elle a produit sa première publicité fait d'un montage de vidéos en provenance d'internautes.
Lors d'un concours, la compagnie avait demandé à des adolescents de filmer ce qu'il ressentait lorsqu'ils prenaient une gorgée de Coca-Cola : 400 vidéos ont été reçus, et Coca en a conservé 40 pour le montage final.
Fait inhabituel pour Coca qui a pour habitude de faire des publicités très travaillées visuellement, avec beaucoup, beaucoup d'argent (souvenez-vous de l'univers fantastique qu'on découvrait dans un distributeur de boissons gazeuses, pour ne nommer que celui-là).
Virage stratégique payant? À suivre...
Via Adweek
Lors d'un concours, la compagnie avait demandé à des adolescents de filmer ce qu'il ressentait lorsqu'ils prenaient une gorgée de Coca-Cola : 400 vidéos ont été reçus, et Coca en a conservé 40 pour le montage final.
Fait inhabituel pour Coca qui a pour habitude de faire des publicités très travaillées visuellement, avec beaucoup, beaucoup d'argent (souvenez-vous de l'univers fantastique qu'on découvrait dans un distributeur de boissons gazeuses, pour ne nommer que celui-là).
Virage stratégique payant? À suivre...
Via Adweek
vendredi 16 mai 2014
Fin du papier à La Presse : ce n’est pas le format qui prime
La Presse n’imprimera plus son journal à terme, c’est ce qu’a annoncé Paul Desmarais fils, président et Co-PDG de Power Corporation, lors de son assemblée annuelle. Annonce logique qui suit la création de La Presse + sur Ipad il y a maintenant un an.
Oui annonce logique car ça fait un moment que les grandes corporations médiatiques se sont tournés de plus en plus vers des stratégies numériques, l’investissement publicitaire dans le papier ne suffisant plus à faire vivre ces grosses machines.
Globalement je suis assez à l’aise avec la disparition du papier, alors que je fais partie de cette génération qui a grandi avec : mon père était abonné au journal Le Monde, et c’est à travers ce grand quotidien d’informations français que j’ai commencé à m’intéresser à la politique et à l’actualité internationale.
La Presse sur Ipad, je la consulte, de temps en temps, et j’ai aussi l’application sur Androïd (moins convivial mais quand même bien fait).
Ce qui fera la survie de ces journaux d’information, c’est le contenu. De plus en plus, le contenu prime, un contenu de qualité et d’intérêt, et c’est tant mieux! Le format est intéressant, oui, mais le format intéresse surtout les publicitaires : comment insérer ma pub? Avec quel article? Quel est mon public?
Le contenu, c’est celui que les journalistes produisent, chaque jour. Et quand on est capable, dans un seul média, de concentrer les meilleurs contenus des meilleurs journalistes, on a une recette gagnante pour durer sur le long terme.
Oui annonce logique car ça fait un moment que les grandes corporations médiatiques se sont tournés de plus en plus vers des stratégies numériques, l’investissement publicitaire dans le papier ne suffisant plus à faire vivre ces grosses machines.
Globalement je suis assez à l’aise avec la disparition du papier, alors que je fais partie de cette génération qui a grandi avec : mon père était abonné au journal Le Monde, et c’est à travers ce grand quotidien d’informations français que j’ai commencé à m’intéresser à la politique et à l’actualité internationale.
La Presse sur Ipad, je la consulte, de temps en temps, et j’ai aussi l’application sur Androïd (moins convivial mais quand même bien fait).
Ce qui fera la survie de ces journaux d’information, c’est le contenu. De plus en plus, le contenu prime, un contenu de qualité et d’intérêt, et c’est tant mieux! Le format est intéressant, oui, mais le format intéresse surtout les publicitaires : comment insérer ma pub? Avec quel article? Quel est mon public?
Le contenu, c’est celui que les journalistes produisent, chaque jour. Et quand on est capable, dans un seul média, de concentrer les meilleurs contenus des meilleurs journalistes, on a une recette gagnante pour durer sur le long terme.
mercredi 14 mai 2014
Publicité : Gus Van Sant tourne pour BMW
Gus Van Sant s'est prêté au jeu de la publicité pour la nouvelle BMW. C'est toujours intéressant de voir un réalisateur - connu et reconnu pour son talent : Good Will Hunting, Milk, Elephant, entre autres - se tourner vers la publicité au cours d'une carrière bien établie, un art pourtant considéré comme mineur mais qui a permis à de nombreux réalisateurs de faire leurs armes avant de passer au grand écran.
C'est d'autant plus intéressant qu'on reconnaît son style, et que la voiture est personnifiée par les acteurs qui jouent dans ces trois vidéos. Ils parlent au "je" au nom de la voiture :
"I am one no one believed, a vision, a dream, a crazy idea" (je suis celui auquel personne ne croyait, une vision un rêve, une idée folle)
"I am millions of questions, the endless search for answers that no one has found before. Try, error. Try, error. Try, again and again." (je suis des millions de questions, le recherche sans fin de réponses auxquels personnes n'a répondu auparavant, Essai, erreur, essai, erreur, encore et encore)
On ne vient plus mettre de l'avant les spécificités techniques de la voiture, comme c'est habituellement le cas, mais l'histoire derrière la création de cette auto, une histoire teintée d'audace, de créativité et d'innovation.
On met donc l'accent autant sur le produit que sur la marque, afin de consolider et de faire évoluer cette identité de marque dans nos esprits de consommateurs.
Fait encore plus intéressant, et très rare dans les publicités pour les gros chars : c'est une femme qui personnifie la voiture dans une des vidéos alors qu'on a affaire habituellement à un univers très masculin : la femme étant relégué à un second rôle, lorsque présente, ou sinon dans une caricature de mère de famille.
À voir :
Via Adweek
C'est d'autant plus intéressant qu'on reconnaît son style, et que la voiture est personnifiée par les acteurs qui jouent dans ces trois vidéos. Ils parlent au "je" au nom de la voiture :
"I am one no one believed, a vision, a dream, a crazy idea" (je suis celui auquel personne ne croyait, une vision un rêve, une idée folle)
"I am millions of questions, the endless search for answers that no one has found before. Try, error. Try, error. Try, again and again." (je suis des millions de questions, le recherche sans fin de réponses auxquels personnes n'a répondu auparavant, Essai, erreur, essai, erreur, encore et encore)
On ne vient plus mettre de l'avant les spécificités techniques de la voiture, comme c'est habituellement le cas, mais l'histoire derrière la création de cette auto, une histoire teintée d'audace, de créativité et d'innovation.
On met donc l'accent autant sur le produit que sur la marque, afin de consolider et de faire évoluer cette identité de marque dans nos esprits de consommateurs.
Fait encore plus intéressant, et très rare dans les publicités pour les gros chars : c'est une femme qui personnifie la voiture dans une des vidéos alors qu'on a affaire habituellement à un univers très masculin : la femme étant relégué à un second rôle, lorsque présente, ou sinon dans une caricature de mère de famille.
À voir :
Via Adweek
vendredi 9 mai 2014
Des candidats appliquent sur le job le plus dur au monde (vidéo)
Une belle campagne signée par l'agence américaine Mullen dont je vous cacherais l'annonceur pour ne pas vous gâcher la surprise.
Une vingtaine de personnes ont appliqué sur "le poste le plus dur au monde" posté par un faux employeur à Boston. Elles passent un entretien par Webcam et on peut ainsi voir leurs réactions à la description des conditions de travail, parmi lesquelles : 135 heures par semaine, pas de vacances, salaire de 0$, diplômes en médecine, finances et arts culinaires indispensables, augmentation de la quantité de travail à Noël et au jour de l'an (et toute autre fête de l'année), etc. Ça vous tente???
À ce jour, la vidéo a été vue plus de 18 millions de fois sur Youtube. Allez jusqu'au bout, ça vaut vraiment la peine!
Via Adweek
Une vingtaine de personnes ont appliqué sur "le poste le plus dur au monde" posté par un faux employeur à Boston. Elles passent un entretien par Webcam et on peut ainsi voir leurs réactions à la description des conditions de travail, parmi lesquelles : 135 heures par semaine, pas de vacances, salaire de 0$, diplômes en médecine, finances et arts culinaires indispensables, augmentation de la quantité de travail à Noël et au jour de l'an (et toute autre fête de l'année), etc. Ça vous tente???
À ce jour, la vidéo a été vue plus de 18 millions de fois sur Youtube. Allez jusqu'au bout, ça vaut vraiment la peine!
Via Adweek
vendredi 2 mai 2014
Enfin le printemps à la SAQ?
La fausse vraie (ou vraie fausse) controverse publicitaire de la semaine, la publicité de la SAQ qui annonce le printemps.
Controverse y-a-t-il vraiment eu? Indignation car publicité jugée sexiste? En passant il y en a qui dénoncent déjà très bien le sexisme publicitaire. En tout cas ce qui me désole le plus, ce sont plutôt certains commentaires de l'article du Huffington Post qui en parle.
"C'est ridicule...Si on avait montré un vrai décolleté avec plus de poitrine, pourquoi pas mais là ça reste vraiment soft ! Cela pourrait quasiment être un homme sur la photo."
"J'étais certaine que c'était un torse d'homme à première vue, et encore! ...mais c'est probablement ma myopie!"
Ouais... Puis d'accuser les journalistes de trouver de la controverse là où il n'y en a pas, alors pourquoi en avoir parlé?
J'ai découvert il y a quelques années le concept de disruption. Le connaissez-vous? En gros ça consiste à faire preuve de créativité pour faire différemment de ce qu'on fait d'habitude. Évidemment ça provoque des réactions, évidemment ça attire l'oeil, surtout quand des gens mettent des autocollants sur la pub dite "sexiste" pour dire qu'elle l'est.
La SAQ a des stratégies publicitaires et marketing bien rodées, si on regarde son calendrier : le festivino (vins italiens à bas prix), la fête des vins français, le rosé l'été, etc. Des événements récurrents auxquels on finit par s'habituer et parfois même, ne plus voir.
Alors une affiche qui annonce simplement le printemps, sous-entendu comme une occasion d'ouvrir une bouteille (puisqu'on ouvre son beau gilet), ce n'est pas ce qu'on voit habituellement, ça non madame, et donc, ça fait jaser, comme on dit.
Puis les gens de la SAQ sont comme tout le monde, ils regardent par leur fenêtre depuis novembre et se disent : "mais quand est-ce qu'il va faire chaud dans ce pays de fous!" Alors ils ont fait preuve d'un peu de créativité en se moquant de l'hiver qui n'en finit plus.
Et puis non, la publicité je ne la trouve pas sexiste. Si la fille avait un décolleté à faire rougir le pape, j'aurais dit autre chose, mais même Denise Bombardier ou Nadine de Rothschild en seraient satisfaites.
Bref, cible atteinte pour la société d'État, puisqu'on en parle.
Controverse y-a-t-il vraiment eu? Indignation car publicité jugée sexiste? En passant il y en a qui dénoncent déjà très bien le sexisme publicitaire. En tout cas ce qui me désole le plus, ce sont plutôt certains commentaires de l'article du Huffington Post qui en parle.
"C'est ridicule...Si on avait montré un vrai décolleté avec plus de poitrine, pourquoi pas mais là ça reste vraiment soft ! Cela pourrait quasiment être un homme sur la photo."
"J'étais certaine que c'était un torse d'homme à première vue, et encore! ...mais c'est probablement ma myopie!"
Ouais... Puis d'accuser les journalistes de trouver de la controverse là où il n'y en a pas, alors pourquoi en avoir parlé?
J'ai découvert il y a quelques années le concept de disruption. Le connaissez-vous? En gros ça consiste à faire preuve de créativité pour faire différemment de ce qu'on fait d'habitude. Évidemment ça provoque des réactions, évidemment ça attire l'oeil, surtout quand des gens mettent des autocollants sur la pub dite "sexiste" pour dire qu'elle l'est.
La SAQ a des stratégies publicitaires et marketing bien rodées, si on regarde son calendrier : le festivino (vins italiens à bas prix), la fête des vins français, le rosé l'été, etc. Des événements récurrents auxquels on finit par s'habituer et parfois même, ne plus voir.
Alors une affiche qui annonce simplement le printemps, sous-entendu comme une occasion d'ouvrir une bouteille (puisqu'on ouvre son beau gilet), ce n'est pas ce qu'on voit habituellement, ça non madame, et donc, ça fait jaser, comme on dit.
Puis les gens de la SAQ sont comme tout le monde, ils regardent par leur fenêtre depuis novembre et se disent : "mais quand est-ce qu'il va faire chaud dans ce pays de fous!" Alors ils ont fait preuve d'un peu de créativité en se moquant de l'hiver qui n'en finit plus.
Et puis non, la publicité je ne la trouve pas sexiste. Si la fille avait un décolleté à faire rougir le pape, j'aurais dit autre chose, mais même Denise Bombardier ou Nadine de Rothschild en seraient satisfaites.
Bref, cible atteinte pour la société d'État, puisqu'on en parle.
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