mercredi 19 mars 2014

Comment notre cerveau décide de ce que nous partageons en ligne (vidéo)


Le rôle des émotions dans le partage de contenu en ligne : c'est un article (in english) très intéressant sur lequel je suis tombé cette semaine, et dont je souhaite vous partager les grandes lignes ici, tant cela est important que vous travailliez en communication, en marketing, en gestion de médias sociaux ou même si vous vous intéressez tout simplement au fonctionnement du cerveau.

Quatre émotions conduiraient nos comportements de partage en ligne : le bonheur, la tristesse, la peur/surprise et la colère/dégoût. C'est aussi la combinaison de deux ou plus de ces émotions qui peuvent conduire à toute sorte de comportements.
Le bonheur 

Non seulement c'est l'émotion qui nous incite le plus à partager du contenu en ligne, mais elle peut aussi nous inciter à l'action. Une étude portant sur 7000 articles du New York Times montre que plus l'article est positif, plus il est susceptible d'être partagé. Souvenez-vous des vidéos de bébés qui rient et qui ont fait le tour des médias sociaux : cliquez, souriez, répandez le bonheur.
La tristesse 

La tristesse nous aide à nous connecter aux autres et à faire preuve d'empathie. Les mêmes régions du cerveaux sont activées par le bonheur et la tristesse, à la différence que la tristesse conduit à la production de neurotransmetteurs par notre cerveau, pouvant même nous permettre jusqu'à prédire certains comportements! La vidéo ci-dessous (environ 5 minutes, in english) montre comment l'empathie peut être utilisé pour des campagnes de dons : une bonne histoire, et le tour est joué!
La peur et la surprise

Notre cerveau est capable de savoir comment réagir face à un événement qui fait peur : fuir ou se battre. Ce sont des réactions quasi-instinctives. Mais le sentiment de peur peut aussi être bénéfique dans une stratégie marketing. Une étude montre que des personnes qui ont peur en regardant un film ressentent une plus grande adhésion à une marque que ceux ressentant du bonheur, de la tristesse, ou de l'excitation.
Ça peut paraître improbable, et pourtant : qui n'a jamais constaté voir des gens rirent et se retourner vers ses voisins dans une salle de cinéma juste après une scène où nous avons tous sursauté en même temps parce que le méchant est sorti d'un placard dont personne n'avait soupçonné l'existence... Nous nous tournons naturellement vers nos voisins pour nous reconnaître dans ce que nous venons de vivre comme émotion, et si la peur connecte des personnes entre elles, il semble qu'elle peut aussi nous connecter avec une marque.  

La colère et le dégoût nous rendent plus têtu

Alors que la colère peut mener à l'agressivité, elle peut, lorsqu'elle est exprimée en ligne, créer une forme d'entêtement (stubborness). Des commentaires agressifs à un article plutôt neutre viendrait renforcer et davantage polariser notre propre point de vue sur le sujet discuté. Cependant, il ne se passe rien si notre point de vue, au départ, est neutre.
La négativité a donc un effet durable sur l'opinion, et sur la façon dont on partage du contenu : les émotions négatives sont positivement associés à la viralité, en particulier la colère.
C'est pourquoi les émotions sont importantes : une étude montre que des publicités chargées d'émotions sont environ deux fois plus efficaces que celles ayant un contenu davantage rationnel. Les gens ressentent avant de penser, car c'est ce que le cerveau fait de plus rapide et ce, depuis des siècles. Ainsi, penser à l'émotion que vous souhaitez susciter en partageant du contenu vous aiderait à bien répondre aux objectifs de communication ou de marketing que vous souhaitez atteindre. 





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